vendredi 30 mai 2014

Comment réalise-t-on la semaine dessinée ? Par Aurélie Bordenave et Sophia Zandotti LATETEAUCARRE


Aurélie Bordenave et Sophia Zandotti qui conçoivent chaque vendredi la semaine dessinée de la Tête au carré vous proposent une jolie BD à scroller pour découvrir comment se construit le zapping illustré de l’émission.
À vos molettes !

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Pour découvrir le travaille d’Aurélie Bordenave, Quentin Carnicelli, Inti Orozco et Sophia Zandotti sur la semaine dessinée consultez notre playlist sur Dailymtion

jeudi 29 mai 2014

Guide de survie aux abrutis: le bocal à con

Sylvaine Pascual – Publié dans: Compétences relationnelles


Mes clients sont formidables. Je suis sans cesse ébahie par l’inventivité dont ils font preuve pour concocter des solutions et des stratégies uniques, complètement originales et surtout terriblement efficaces. Le bocal à con en est une particulièrement efficace pour neutraliser ceux qui nous pourrissent la vie…




bocal a conLe bocal à con, ludique, efficace, unique!


La plupart du temps, les solutions élaborées par les clients sont trop personnelles pour pouvoir être utiles à d’autres. Cependant, parfois, leurs caractéristiques métaphoriques peuvent les rendre transformables en véritables outils exploitables par bon nombre de personnes.

Ainsi l’autre jour, voilà ma cliente A., avec qui je travaille sur le relationnel professionnel, qui me lance une de ses œillades malicieuses dont elle a le secret et m’explique qu’elle et son mari sont les heureux inventeurs d’un concept qu’ils auraient du breveter il y a plus de 20 ans : le bocal à con.

J’en reste sans voix. Je suis éblouie par le potentiel phénoménal, l’étendue du champ d’action possible d’une telle idée. Merci donc à A. qui non seulement m’a fourni un outil ludique et efficace, et qui en plus m’a autorisée à le partager avec vous.



Le concept


Le concept est ultra simple. Quand nos tentatives bienveillantes pour améliorer les relations avec un abruti donné ont échoué,  il s’agit tout simplement d’imaginer qu’on place ledit abruti dans un bocal. Car le con, une fois coincé dans un bocal hermétiquement fermé, a beaucoup plus de mal à nuire : Il n’a plus de son, plus d’odeur. De plus, pour peu qu’on ait choisi un bocal en verre, les parois arrondies lui déforment la figure, nous donnant une sorte de caricature de notre abruti qui diminue grandement l’emprise que ses comportements ont sur nous. Regardons-le, enfermé dans son bocal: ni ses mots, ni son agressivité, ni ses petites et grandes manipulations, ou encore ses comportements de persécuteur, ses attitudes et manies qui nous insupportent ne parviennent à franchir la barrière de verre qui le sépare de nous. Le con est devenu inoffensif, impuissant.

Le bocal peut ensuite être placé sur une étagère décorative, au fond d’un placard ou encore planqué à la cave. Selon la nature de notre relation au con en question et la solution qui nous convient le mieux, nous pouvons choisir de ranger notre con à la place qui lui revient.



Le laboratoire à con


Bien entendu, cette solution a une efficacité ponctuelle, qui permet de prendre un peu de distance émotionnelle, chaque fois que notre abruti manifeste sa connerie avec un zèle un poil au dessus de la ligne de partage des eaux. L’avantage de le garder dans un bocal, c’est que nous pouvons décider, à tout moment de le descendre de son étagère et de pratiquer des tests relationnels avec une rigueur toute scientifique. Et puis c’est mieux que d’espérer que, parce qu’on l’a mis à mariner dans du sirop de sucre, l’abruti va s’adoucir et devenir bonne pâte.



L’observation.


Si nous prenons le bocal et que nous observons son contenu avec un regard curieux, débarrassé de la charge émotive que le con-tact direct avec l’abruti suscite, nous pouvons alors mieux comprendre le message que cette émotion nous renvoie, ce que le comportement du con nous renvoie, ce qu’il nous dit sur nous-mêmes qui nous perturbe au point de le con-sidérer comme un abruti.

Nous pouvons alors remercier ce con qu nage dans son bocal, qui nous indique le manque à combler, la direction à prendre, la piste à explorer pour ne plus être affectés par ce type d’attitude à la con. Ce remerciement aura à l’avenir l’avantage de  nous aider à développer de l’indulgence vis-à-vis de ce pauvre con, et facilitera le retour à des relations acceptables.



Les tests relationnels


Nous pouvons donc transformer une simple collection plus ou moins achalandée de bocaux à cons en laboratoire relationnel, pour effectuer tout un tas de tests, à mesure que le temps passe, que nous développons des compétences relationnelles, que nous apprenons à sortir de triangle, que nous comprenons davantage nos émotions et les messages qu’elles nous transmettent, que notre estime de nous-mêmes se renforce etc.
Nous avons alors un réel potentiel d’amélioration de la relation avec tel con, n’avoir plus peur du regard de tel autre etc.

Il s’agit alors de sortir le con de son bocal et de tester dessus nos nouvelles compétences relationnelles, à l’aide de la triplette opérationnelle du coaching: évaluation de la situation / décision sur la marche à suivre et les solutions / mise en action et retour à la case départ: évaluation des résultats / ajustement des stratégies et solutions / mise en action:

Ce type d’expérimentation a un double avantage : il permet d’agir pour améliorer la relation sans attendre que par miracle l’autre cesse d’être un con et en même temps d’évaluer où nous en sommes dans notre maîtrise d’une compétence relationnelle particulière. Le double effet Kiss Cool du bocal à con. Qui dit mieux?

Une fois le test effectué et l’évaluation faite, nous avons deux choix possibles : selon le degré de satisfaction du  résultat obtenu, nous pouvons remettre le con dans son bocal et le laisser mariner encore quelques temps, ou au contraire estimer qu’il est temps de le sortir de son bocal car la relation peut à présent évoluer dans un sens acceptable pour les deux parties (petit rappel : il ne s’agit pas de reprendre le dessus sur le con, mais bien de développer des relations saines, d’égal à égal et dénuées de jeu de pouvoir. Toute autre utilisation fait de vous un manipulateur et/ou un persécuteur qui risque de vous mener tout droit dans le bocal à con d’un de vos contemporains).

Bref, le bocal à con est une solution métaphorique multifacette absolument géniale, qui permet de prendre un peu de recul émotionnel face aux comportements que nous considérons comme aberrants, insupportables, inadmissibles, pour ensuite aller plus facilement vers une relation saine.
Il a le mérite d’être inoffensif et de nous éviter de réagir nous-mêmes en abruti face à nos abrutis personnels. Vous pouvez bien entendu adapter cette technique à l’envi pour qu’elle soit conforme à une imagerie qui vous parle et ait ainsi une efficacité optimale.



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Aller plus loin


Vous développer et entretenir des relations saines, sereines, réjouissantes? Pensez au coaching. Pour tous renseignements, contactez Sylvaine Pascual au 01 39 54 77 32

Un artiste recycle et crée des maisons mobiles pour les SDF

Depuis 2010, l’Américain Gregory Kloehn confectionne de petites maisons pour les sans-abris à l’aide d’objets recyclés. Une initiative bienvenue quand on apprend qu’en 2013, il y avait plus de 600 000 SDF aux Etats-Unis. L’artiste a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions.
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K | Comment vous est venue cette idée ? En voyant le nombre de personnes qui vivent dans la rue sans-abri ?
Gregory Kloehn : J’aimerais bien dire que mon idée de départ était de loger les sans-abris, mais ma motivation n’était pas si ambitieuse. A ce moment-là, je bossais sur un livre qui mêlait architecture et vie dans la rue et j’ai commencé à m’intéresser aux différentes structures qui sont créées par et pour les SDF. J’ai été très impressionné par leur débrouillardise, le fait de récupérer des objets et créer de petites cabanes comme moyen de subsistance.
Je m’en suis inspiré et j’ai commencé à récupérer des choses dans la rue et à les assembler. Après une semaine à collecter des objets de toutes sortes, j’avais la première maison, construite à l’aide de cagettes de fruits délaissées dans la jungle urbaine. Et puis, une nuit pluvieuse, Charlene, une femme sans-abri que je connais depuis une dizaine d’années, m’a demandé si j’avais une bâche pour elle. Je lui ai répondu que je n’en avais pas mais que j’avais une maison pour elle ! Je me suis senti tellement bien, que le jour-même j’ai décidé d’en faire une nouvelle. Et puis, en plus de combiner mon goût pour l’architecture et de me sentir utile, j’avais l’impression de retomber en enfance quand je construisais des cabanes. Voilà comment ça a commencé !
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Vous utilisez des matériaux que vous trouvez dans la rue, mais quoi précisément ? J’imagine que vous devez aussi acheter quelques matériaux en plus ?
Vraiment tout ce que je trouve, c’est souvent des déchets industriels. La plupart du temps, je pars en voiture en direction des décharges publiques d’Oakland pour voir ce que je peux y trouver. Je cherche des palettes, des lattes de lit, des morceaux de bâche, des portes, de la peinture, des portes de réfrigérateurs, des cageots, du contre-plaqué. Les seuls trucs que je dois acheter se sont des clous, de la colle, des pinceaux et une scie. Il me faut environ une semaine pour en construire une.
Ensuite, vous les donnez à des personnes en particulier ?
Quand les maisons sont terminées, je les mets dans la rue, je prends quelques photos et j’en fais don à qui le souhaite. A partir de ce moment-là, je n’ai plus grand chose à dire, les maisons mènent leur propre vie. Une a été volée, une a été vendue, une autre brûlée, des voisins en ont récupéré une aussi et leur chien vie dedans. Pour le reste, elles sont normalement encore dans la rue et des gens vivent dedans ! gregory-kloehn-turns-trash-into-vibrant-houses-for-the-homeless-designboom-16
Vos maisons sont très colorées, y a-t-il un message derrière ?
C’est vrai que j’adore les couleurs vives, mais c’est surtout de la peinture que je trouve dans la rue. Je donne aussi des noms à mes maisons quand je suis en train de les réaliser, il y a eu par exemple R2D2, Le Tank, le Chuck Wagon, …
C’était important pour vous qu’elles soient mobiles ?
Oui vraiment ! Les sans-abri se déplacent souvent d’une ville à l’autre et ils ont souvent besoin de changer d’endroit régulièrement.
La première fois que des personnes ont vu vos maisons, quelles ont été leurs réactions ?
Les gens les ont vraiment aimé !
Et la réaction des sans-abri ?
Ils sont à chaque fois super contents. Certains se sont mêmes agenouillés pour me remercier. Ils pensent que je pourrais les faire plus grandes et me suggèrent même quelques améliorations. Ils aiment bien les décorer eux-mêmes.
Aujourd’hui, combien de SDF utilisent vos maisons ?
A peu près une dizaine.
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Vous mentionnez sur votre site Internet que si les gens veulent vous aider, ils sont les bienvenus. Des personnes vous ont déjà aidé ?
Après un article dans la presse locale, j’ai été inondé d’ emails de personnes qui voulaient m’aider. Pour l’instant, des gens viennent à mon atelier et m’aident à construire les maisons qui sont déjà commencées. On devrait d’ailleurs bientôt bouger vers un espace plus grand où on sera plus confortablement installés.
Est-ce que vous avez prévu d’exporter votre concept ?
Avec la réserve sans fin de déchets et le nombre important de sans-abri, je pense déjà que je vais encore être occupé pour un petit moment. J’ai en tête plusieurs nouveaux designs et j’adorerais fabriquer une ville fonctionnelle à partir de déchets, ou au moins quelques commerces.
J’espère aussi que les gens partout dans le monde vont commencer à construire des maisons pour les sans-abri. Je serai même très content d’aller n’importe où pour montrer aux gens comment faire et les encourager à faire de même. gregory-kloehn-turns-trash-into-vibrant-houses-for-the-homeless-designboom-07
Vous faites partie d’un plus large courant qui s’appelle “Le mouvement des petites maisons”, est-ce que vous pouvez nos expliquer en quoi cela consiste exactement ?
Les petites maisons touchent une corde sensible de notre société. Elles sont devenues rapidement un style de vie à part entière car elles sont moins chères que des maisons normales, ce qui permet de donner l’opportunité à des gens qui n’auraient pas les moyens de devenir proriétaires.
Ce mouvement mixe toutes les formes de technologies en créant des foyers ingénieux, créatifs et en accord avec l’environnement. En effet, il est plus facile de faire fonctionner entièrement une petite maison avec le soleil et le vent, l’eau peut être récoltée et réutilisée grâce à un système simple de filtration. Même les déchets peuvent être métamorphosés en compost pour produire de la nourriture. Elles sont souvent sur roues et pour moi, la mobilité est un des aspects les plus révolutionnaires du mouvement des petites maisons. Votre maison customisée pourra vous suivre où vous voulez .
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gregory-kloehn-turns-trash-into-vibrant-houses-for-the-homeless-designboom-05gregory-kloehn-turns-trash-into-vibrant-houses-for-the-homeless-designboom-10gregory-kloehn-turns-trash-into-vibrant-houses-for-the-homeless-designboom-19gregory-kloehn-turns-trash-into-vibrant-houses-for-the-homeless-designboom-24Crédits image : Gregory Kloehn

Stimuler son intelligence avec le dessin

Créé le mardi 13 mai 2014  |  Mise à jour le mardi 13 mai 2014
Stimuler son intelligence avec le dessin
Mind Mapping, Visual Mapping, Pattern recognition, Zentangle, Management visuel et j’en passe, tant de concepts qui découlent des nombreuses vertus attribuées au dessin, au-delà de ses simples attraits visuels. Car, si le sens que l’on attribue à un simple dessin ou même une œuvre d’art, est très souvent puissant, les mécanismes enclenchés (chez son auteur notamment) au moment de sa conception et/ou de sa réalisation le sont tous autant, tout comme peuvent l’être ses effets sur notre intelligence. Développement de la pensée et de l’intelligence, amélioration des capacités de concentration et de rétention de l’information, de quelle manière dessiner permet-il tout ceci ?

Développer l’intelligence et la pensée à travers le dessin

« Rien n’est dans l’intelligence qui n’ait été d’abord dans les sens », affirmait St Thomas d’Aquin, comme pour souligner l’importance de la maitrise des sens dans le processus de développement de l’intelligence humaine.
Cependant, parmi des nombreux travaux scientifiques réalisés sur la thématique du développement de l’intelligence chez l’enfant par des chercheurs de renom tels que Jean Piaget, Alfred Binet, John B. Watson et bien d’autres, des études traitant spécifiquement de la question du développement de l’intelligence et de la pensée à travers le dessin sont quant à elles, presqu’inexistantes. Et pourtant, comme le soulignentFrancine Ferland et Marie Charbonniaud : « Le dessin est une activité plus complexe qu’il n’y paraît » car« pour dessiner, votre enfant utilise différentes habiletés qui contribuent à son développement». Ainsi, au-delà de la simple illustration de leur perception de la réalité, dessiner permettrait à un enfant d’améliorer la maitrise de ses mouvements, développer ses habiletés de perception et ses habiletés cognitives. Mais pas que.

Augmenter sa capacité de concentration et de rétention des informations en dessinant

Dans un article publié sur Wired début 2009, Jackie Andrade, psychologue à l’université de Plymouth et co-auteure d’une étude alors récente, affirmait que « griffonner et dessiner augmentent nos capacités de concentration (…) Nous pourrions ne pas en être conscient, mais ce pourrait être un truc que les gens développent assez aisément dans la mesure où cela leur évite de s'égarer dans un rêve éveillé ».
Commentant cette même étude, Philippe Boukobza, spécialiste du Mind Mapping, pour qui le dessin devrait être « une attitude à cultiver, une manière de solliciter le langage visuel et non pas comme un don réservé à quelques heureux élus », va plus loin en affirmant que cela augmente donc également la capacité de rétention d’une information. Un avis qui peut surprendre lorsque l’on conseille plutôt généralement aux enfants de se concentrer « uniquement/exclusivement » sur ce qu’ils font.
Les peintres, architectes et autres illustrateurs seraient-ils donc plus intelligents que la moyenne car plus habiles à manier le crayon ? Probablement pas, car ce qu'ils ont développé d'un côté ne l'a sans doute pas été ailleurs. Mais il ne tient qu'à nous tous d'éveiller en nous nos talents cachés de représentation graphique !
Références :
- Ferland, F. & Charbonniaud, M. « Les bienfaits du dessin ». Naitre et Grandir, le 12 mai 2014 (date de consultation). Lien : http://naitreetgrandir.com/fr/etape/3-5-ans/apprentisage-jeux/fiche.aspx?doc=bg-naitre-grandir-bienfaits-dessin-3-a-5-ans
 - Keim, Brandon. « A Sketchy Brain Booster : Doodling ». Wired, le 29 février 2009. Lien :http://www.wired.com/2009/02/doodlerecall/
- Boukobza, Philippe. « Dessiner pour mieux penser ». Heuristiquement, le 31 août 2013. Lien :http://www.heuristiquement.com/2013/08/dessiner-mieux-penser.html
Illustration : alph

Retour des prototypages participants

Bonjour Bruno,

Merci pour vos corrections concernant le projet French Paradox.

Nous avons en effet posé les 1eres bases de notre réflexion mais à ce jour, nous avons du mal à passer à la phase exacte du prototypage du projet, pour la simple et bonne raison que le champs de l'EXPERIENTIEL reste très vaste et nous voyons pas trop par quel bout prendre cela.

Les 2 focus groupes que nous avons effectués nous ont permis d'effectuer un mind maping (que je vous retourne à nouveau en PJ) et pour répondre à votre question: Pourquoi partir sur un projet Premium et un projet plus minimaliste?

En fait, ce sont les 2 grandes tendances de fonds qui ressortent de nos focus groupes.

Notre objectif à ce stade étant de passer l'étape de maquettage (3D) du projet pour soumettre nos protos lors de focus groupes individuels (de manière à ce chacune des personnes interrogées ne soit pas sou l'influence du groupe qui viendrait à fausser la spontanéité et les retour que nous pouvons attendre sur notre travail.) 

A la suite de cette étape, nous améliorerons nos projets (allers-retours permanents) entre les choix de la stratégie marketing et la conceptualisation, afin d'aboutir sur un projet qui colle au plus juste aux attentes et aux besoins du marché.

Pourriez vous s'il vus plait me donner qq bons conseils sur les aspects suivants:

- Comment relier des univers très tradi (vin, huiles, thés...) à l'innovation dans le cadre d'un point de vente expérientiel? 

A partir de ce que vous m'indiquez ci-dessous, s'agit il de créer un parcours initiatique autour des sens?

(Pour reprendre votre débrief projet: " Je crois qu'il faut reprendre les pièces du puzzle et prototyper à nouveau par exemple créer un espace découverte des sens ou on emmènerait le spectateur dans des espaces différents, les pieds nus, les yeux bandés ou il découvrirait sur son chemin de la terre locale, des barriques trouées avec des objets à déterminer, sentir, visionnage en 3 D d'un vignoble. Il faut émerveiller son auditoire par les sens, utiliser le langage des enfants, la reconnaissance des odeurs etc, le projet est de l'ordre du spectacle, du conte pour enfants..."

Au plaisir d'échanger avec vous sur ces différents points qui de manière certaine, vont nous permettre de faire avancer le projet FRENCH PARADOX.

Très cordialement.

clique ici

mercredi 28 mai 2014

INSPIRE ACTION

Simon Sinek : Comment les grands leaders inspirent l'action?
Comment expliquer que certaines personnes sont capables de réaliser l’impossible? Pourquoi certaines entreprises, comme Apple, semblent être à la pointe de l’innovation années après années? Simon Sinek explique la théorie du « Cercle d’or », analysant les raisons qui poussent les gens à faire ce qu’ils font. Je vous recommande son TED talk, qui pourrait bien changer votre vie comme il a changé la mienne.
Simon Sinek : How great leaders inspire action

Why – How – What

La théorie de Simon Sinek pour expliquer que certaines personnes arrivent à faire de grandes choses, à être plus créatives, à fédérer les foules, est que ces personnes suivent un processus de conception différent. Contrairement à tous les autres, ils utilisent le « Cercle d’or » de l’intérieur vers l’extérieur.
Le cercle d'or
Why est au centre, entouré de How, lui même cerné par What
Le cercle d’or représente toute idée, tout objet, tout produit. Toutes les organisations savent ce qu’elles font à 100% (le ‘What’), elles savent plus ou moins comment elles le font (le ‘How’), mais presque aucune d’entre elles savent pourquoi elles le font (le ‘Why’). Les grands leaders lisent le Cercle d’or dans l’autre sens : elles se concentrent sur le Pourquoi. Est c’est de ce pourquoi que découlent le Comment et le Quoi.

Les gens n’achètent pas le How, mais le Why

Quand on communique en partant de l’extérieur vers le centre du cercle, les gens sont soumis à une grande quantité d’informations complexes, et ils doivent les analyser pour comprendre les bénéfices et les intérêts. Mais cela ne guide pas leur comportement.

En communiquant du centre vers l’extérieur, on leur communique notre rêve, notre mission, nos valeurs. Si ils adhèrent à ces valeurs, et que le reste de votre communication (le How et le What) leur semble rationnel, ils seront prêts à déplacer des montagnes.
Il se passe la même chose avec les employés, si vous embauchez des gens qui ont juste besoin d’un travail, ils vont travailler pour votre argent. Mais si vous embauchez des gens qui croient en ce que vous croyez, ils vont travailler pour vous avec toute leur corps et toute leur âme.

I have a dream

Pourquoi 250 000 personnes se sont réunies le 28 Août 1963? Pourquoi ont elles voulu suivre le désormais célèbre discours de Martin Luther King? À l’époque, il y avaient plein d’autres grands orateurs qui partageaient ses idées et sa détermination. Mais il a été le seul à parler de ce en quoi il croyait, de ce dont il rêvait, les autres parlaient de ce qu’il fallait faire.
En écoutant ses mots, les gens qui croyaient en ce qu’il croyait se sont reconnus, se sont sentis écoutés. Ils ont défendu sa cause, et en ont parlé à d’autres personnes, jusqu’à ce que 250 000 personnes le rejoignent le jour J pour l’entendre parler.

Combien de personnes sont venues pour lui? Aucune. Ils sont tous venus pour eux-mêmes, pour ce rêve et cette vision d’un avenir qu’ils partageaient. Ce n’était pas les noirs contre les blancs, 25% de l’audience était blanche. C’était 100% de personnes qui partagaient le même « Why ». Ils sont venus parce que le discours était « I have a Dream », et non pas « I have a Plan ».

C’est ce qui définit un leader. Un leader est quelqu’un qui inspire, quelqu’un qu’on suit non pas parce qu’on doit le suivre, mais parce qu’on veut le suivre, parce qu’il partage le même Why que nous.
Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille chaudement le livre de Simon Sinek, Start with Why: How Great Leaders Inspire Everyone to Take Action.